Djerba dispose d'une vingtaine de kilomètres de plages  sablonneuses , situées surtout à l'extrémité orientale de  qui ont poussé Gustave Flaubert  à surnommer Djerba « l'île aux Sables d'Or ». Les plus belles plages se trouvent au nord-est (Sidi Hacchani, Sidi Mahrez et Sidi Bakkour), à l'est (entre Sidi Garrous et Aghir), au sud (près de Guellala) et à l'ouest (Sidi Jmour). Jusqu'au début des années 1950 celles-ci ne sont fréquentées que durant les visites (ziara) que les habitants rendent aux marabouts. Toutefois, avec l'arrivée du Club Méditerranée en 1954 et le développement du tourisme dès les années 1960 (construction du premier hôtel  important en 1961), ces plages sont de plus en plus fréquentées. L'État tunisien est alors l'acteur principal par ses investissements comme par les avantages fiscaux et financiers consentis aux établissements touristiques qui sont pour la plupart construits sur la côte orientale de l'île.
Vers 1975, l'activité touristique prend des proportions insoupçonnables à l'origine et, dans les années 1980, le tourisme prend véritablement son essor pour devenir la principale activité économique de l'île. Les espaces permettent la construction de grandes unités hôtelières dont le taux d'occupation moyen atteint 68 % en 1999, ce taux situant Djerba en seconde position parmi les sites touristiques tunisiens.
Le nombre d'hôtels atteint 135 en 2009 (contre 48 en 1987) et celui de lits 49.147 pour neuf millions de nuitées (8 300 lits en 1975, 14 409 en 1987 et 39 000 en 2002) ; le taux de fidélité des clients (ceux qui y séjournent à plusieurs reprises) avoisine 45 %. Le secteur emploie quelques 76 000 personnes, soit trois fois plus qu'en 1987, même si le le nombre d'emplois directs ne correspond qu'à quelques 15 000 postes de travail souvent précaires car saisonniers.
En 2005, la zone touristique s'étend sur plus de vingt kilomètres entre Aghir au sud et Houmt Souk au nord. Néanmoins, un grand nombre de lits n'est utilisé que durant l'été et le parc hôtelier vieillit, entraînant un tassement de la clientèle, notamment en raison des prix trop bas induits par la concurrence. Pour maintenir et développer l'activité, les acteurs locaux sont favorables à un enrichissement de l'offre par la création d'activités nouvelles (terrain de golf, casino, musée, thalassothérapie ou encore parc d'attractions). Plusieurs terrains destinés au tennis et à d'autres sports sont disponibles tout comme plusieurs stations nautiques qui offrent ski nautique, motomarine, parachute ou simple pédalo. Un bowling a ouvert ses portes non loin du terrain de golf. Par ailleurs, une marina est en cours de construction et permettra aux bateaux de plaisance d'y stationner sans difficulté.
La présence de l'aéroport international de Djerba-Zarzis et d'infrastructures routières, contribue à en faire un centre touristique important et un générateur de croissance économique pour la région.  (sources Wikipédia)